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Est-ce que je suis vraiment un enfant de Dieu ?

Dernière mise à jour : 12 oct. 2020

Existe-t-il un enfant de Dieu qui ne se pose jamais cette question ? En regardant la Bible, nous y trouvons les exigences de la loi sainte de Dieu. Elle enseigne que Dieu ne peut se satisfaire d'autre chose que d’une sainteté parfaite. Puis, nous regardons notre vie. Malgré toute notre bonne volonté et nos bonnes intentions, nous voyons qu’il est impossible d’atteindre la perfection que Dieu exige ou même le niveau de sainteté que nous nous fixons nous-mêmes. Que dire alors ? Souvent, le désespoir s’installe, puis la dépression spirituelle, ce qui conduit à une visite chez le pasteur ou un conseiller spirituel.

En tout cela, nous sommes en bonne compagnie. Lorsque l’apôtre Paul parle de sa propre expérience spirituelle, il dit : «Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.» Cela l’amène à s’écrier : «Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?» (Romains 7:19,24)

Quoi donc ? Existe-t-il un remède à cette situation ? Ou bien faut-il toujours rester dans cet état de désespoir, voire même de dépression spirituelle ? Que fait l'apôtre Paul ? Il se tourne vers Christ et la substitution parfaite qu’il a accomplie à la place de tout le peuple de Dieu : «Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !», s'écrie-t-il (v.25).

Charles Spurgeon, le célèbre prédicateur du 19ème siècle, est lui aussi passé par des moments de doute au sujet de son état spirituel. «Lorsque je me trouve en dispute avec le diable au sujet de mon salut, dit-il, je n'essaie plus de trouver des preuves dans ma propre vie, ou de regarder vers mon expérience passée. L’avocat rusé qu’est le diable me connaît mieux que je ne me connais moi-même. Je sais qu’il trouvera deux fois plus de preuves dans ma vie que je ne pourrais en trouver pour prouver que je ne suis pas enfant de Dieu. Alors, je lui réponds tout simplement : «Si je ne suis pas un saint, alors je suis un pécheur, et Christ est venu dans ce monde pour sauver les pécheurs.» J'accours vers Christ et je me confie à nouveau en lui. À cela le diable n'a pas de réponse.»

Nous ne pouvons pas mieux faire. Ce dont nous avons besoin n’est pas un entretien de cure d'âme avec le pasteur qu'il faut, ou un rendez-vous chez un conseiller spirituel. C'est un retour à la croix, où le Fils de Dieu est mort à la place de tout pécheur repentant.

Revenez au pied de la croix, où vous avez commencé votre vie chrétienne si vous êtes enfant de Dieu. Vous y verrez le Fils de Dieu. Il donne sa vie pour racheter tout le peuple que son Père lui a donné. Puis, regardez en haut, et vous le verrez assis à la droite du Père, à la place d'honneur, de puissance et de gloire, où il intercède en faveur de tous ses enfants. C'est là notre confiance ; c'est là notre assurance. Christ est mort pour nous et Dieu le Père, le Dieu infiniment saint, est satisfait avec l’œuvre de substitution de son Fils.

Nous n’avons plus rien à craindre si Christ est mort pour nous. En revanche, si ce n’est pas le cas, nous avons la colère de Dieu et la condamnation éternelle à craindre.


Comment le savoir où je me situe ? La réponse est claire : Christ est mort pour tout pécheur qui se repent de ses péchés et qui se confie en lui seul pour le salut. Si Dieu est satisfait avec l'œuvre de son Fils, qu'avons-nous à craindre ? Écoutez encore une fois l'apôtre Paul :

«Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous» (Romains 8:33,34).


(«Les Échos de la Vérité», 2ème trimestre 1994)

 



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Jude

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