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La poubelle de l'indigent

Dernière mise à jour : 12 oct. 2020

«De la poussière il retire le pauvre, du fumier il relève l'indigent, pour les faire asseoir avec les grands, et il leur donne en partage un trône de gloire» (Anne, en 1 Samuel 2:8).


Dans la plupart des grandes villes du monde, on voit ce genre de mendiants, d'indigents, auxquels Anne fait allusion. Allons dans une de ces grandes villes et nous verrons sans doute des sans-abris qui errent de rue en rue, à la recherche de quelque chose à manger qui puisse traîner dans les poubelles. Beaucoup n'ont pas toute leur raison et ils ne sont pas conscients de l'état misérable de leur existence. Pour eux, un sandwich à moitié mangé dans une poubelle est un festin. Certains sont tellement habitués à leur train de vie de misère qu'ils refusent l'aide qu'on leur offre gratuitement. Ils préfèrent leur vie de miséreux à un lit doux et bien chaud ou à un bon repas.


Imaginons qu'un roi survienne dans une telle situation. Il rassemble ces pauvres hères, les nettoie, les habille avec les plus beaux atours et il les place parmi les grands - ses propres fils. Ils entrent pour toujours dans la famille du roi, avec leur place prête à sa table, goûtant des mets les plus raffinés.


Il faudrait tout l'autorité et les ressources d'un roi pour accomplir un tel exploit. En effet, dans leur état mental, ces indigents refusent de venir d'eux-mêmes. Il faut les retirer (de force presque) de la poubelle pour les placer parmi les «grands». Une simple offre d'aide ne suffira pas car leur cerveau dérangé la refusera. Il faut une intervention du roi selon son autorité et sa puissance. Un contraste plus grand est inimaginable : de la poubelle au siège princier !


Nous sommes ces indigents, et l'action du roi illustre notre salut. L'homme est un compagnon des poubelles et des sandwichs à moitié mangés avant qu'il soit amené à Christ par le Saint-Esprit. Rien d'autre ne peut le changer. Plus encore, tout au long, il s'imagine être en train de se régaler d'un festin. Beaucoup de nos semblables sont enfoncés jusqu'au coup dans la poubelle des plaisirs de ce monde. Leurs poubelles s'appellent puissance, célébrité, richesses, et toutes sortes de corruptions de la vie ici-bas. Ils se réjouissent d'enfoncer le visage dans la saleté, pensant être tellement malins d'avoir trouvé un si grand trésor.


Il y a aussi des poubelles du nom de toutes les sectes et dénominations religieuses connues sous le soleil. Les mendiants qui sont dans ces poubelles regardent avec mépris les autres mendiants qui se vautrent dans ce qu'ils regardent comme des choses «du monde». Ils ne comprennent pas qu'eux-mêmes se régalent de nourritures toutes aussi dégoûtantes, des choses comme une propre justice arrogante, une prétendue pureté morale, une orthodoxie acceptée et un orgueil dénominationnel. Tant que la musique et l'ambiance sont bonnes, peu importe où est la vérité. Plongés dans les détritus de leur nourriture religieuse pourrie, ils continuent de s'empiffrer, sans se rendre compte qu'ils ne sont rien de plus qu'autant de mouches bruyantes qui bourdonnent autour de leurs poubelles comme les autres le font autour de leurs propres poubelles.


Mais voilà qu'entre en scène un Roi. Il a quitté son trône élevé, s'est revêtu des habits de mendiants, et est venu vivre parmi eux. Il cherche ainsi à trouver et sauver ceux qu'il a choisis. Il est descendu dans la turpitude de leur existence. Il ne tient pas compte de leur puanteur qui agresse ses goûts raffinés. Il ne se retire pas de leur présence répugnante. Il va de poubelle en poubelle, touchant certains qui traînent là, et quelque chose de merveilleux se produit. Ceux qui festoyaient des détritus sont soudain révoltés et dégoûtés par les choses mêmes qu'ils comptaient encore comme le trésor le plus pur quelques instants auparavant. Leur bon sens leur est restitué, et ils se demandent : «Qu'est-ce que je fais ici ?» De tous ces misérables à moitié fous, le Roi en a choisis quelques-uns pour lui-même, et il va les emmener à son palais pour les faire siéger à sa table parmi ses propres fils. Vous les trouverez là, lavés, habillés d'atours princiers, l'esprit bien composé. Ils sont comptés au nombre des grands, des fils du Roi. Ils jouissent de tous les bienfaits d'une vie royale. Tout ce qui les a fait passer de la poubelle de l'indigent à ce nouveau merveilleux trône est l'œuvre du Roi lui-même. De toutes les ressources des richesses insondables de sa gloire, de sa justice, de sa grâce et de sa miséricorde, il a tout payé.


Le nom de ce Roi est Jésus. Il cherche les mendiants, les pauvres et les indigents, ceux-là même qui sont en train de se régaler de l'horreur nauséabonde des corruptions de ce monde, ou même de ceux qui sont épris par la saleté apparemment un peu plus acceptable de la justice de la religion de l'homme


La grande puissance qui lui a été donnée et l'autorité illimitée qu'il possède ne lui servent pas à offrir sa grâce à quiconque veut bien s'en saisir. Non, dans sa grâce et en toute souveraineté, il les retire de leur poubelle préférée, les lave entièrement par son sang, et les place parmi les grands de son royaume, leur donnant à chacun l'héritage de son trône merveilleux Avez-vous jamais entendu parler d'un roi comme celui-ci ?


Joseph Terrell

 

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Jude

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