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Mort en vain ?… Impossible !

Pourquoi Dieu a-t-il envoyé son Fils unique en ce monde ? Était-ce seulement en tant que prophète, pour nous enseigner les voies de Dieu, ou bien comme un simple exemple à suivre pour mener une vie convenable ?

Autrement, c’était peut-être pour apporter à tous les hommes pécheurs la possibilité d’être sauvés, à la condition qu’ils ajoutent eux-mêmes leur part (la foi, en l'occurrence) pour rendre l'œuvre de Christ efficace à leur égard ?

Pour saisir la signification et l'efficacité de la mort de Christ, il faut comprendre ce que la rédemption à coûté à Dieu. Écrivant aux «élus de Dieu», l’apôtre Pierre précise qu’ils ont été rachetés «par le sang précieux de Christ» (1 Pierre 1:19).

La rédemption du peuple a coûté à Dieu le Père le sang (la mort) de son Fils unique, de son Fils bien-aimé.

Imaginez que Dieu vous appelle un jour à sacrifier votre propre enfant unique dans le seul but de sauver quelqu'un d'autre. Même en admettant que vous soyez en mesure de faire face à un tel coût, il va sans dire que vous vous assureriez avec une certitude absolue, avant de passer à l’acte, que ce sacrifice servirait effectivement à atteindre le but indiqué. Vous ne songeriez pas à sacrifier votre enfant sur la simple base d'un souhait vague que sa mort permettrait éventuellement de sauver l'autre personne.

C’est pourtant exactement ce que beaucoup de prédicateurs enseignent aujourd'hui. Pour eux, la mort de Christ n'a en réalité sauvé personne avec efficacité.

Elle s'est contentée d’offrir aux pécheurs une éventuelle possibilité d’être sauvés, pour peu qu’ils acceptent de leur part de clore le marché en exerçant la foi qui dort au plus profond d’eux.

Il arrive quelques fois qu'un bébé meure pendant l'accouchement. Pensez-vous que cette mère qui a souffert les douleurs de l'enfantement soit satisfaite ? Bien sûr que non ! Elle a souffert en vain, car son bébé n'a pas survécu.

Parlant de Christ, la Bible assure : «À cause du travail de son âme (des souffrances qu’il a endurées), il rassasiera ses regards [il sera pleinement satisfait]» (Ésaïe 53:11). Nous ne voyons pas ici qu’il a été déçu, frustré ou qu’il a souffert pour rien. Non, «il rassasiera ses regards», il obtiendra pleinement ce pour quoi il est mort.

Supposez encore qu'un jour, votre enfant se perde et que vous ne sachiez pas où il se trouve. Que faites-vous ? Vous ne vous donnez bien sûr aucun repos avant de l'avoir retrouvé. Cela ne fait aucun doute pour vous !

Et Dieu, ne ferait-il pas de même ? Il veille à ce que tous ceux pour qui Christ est mort parviennent au salut, ceux-là même que lui, le Père, a donnés au Fils avant la fondation du monde.

«Me voici», dira un jour le Fils de Dieu en se présentant avec l’Église devant le trône divin, «moi et les enfants que tu m'as donnés» (Hébreux 2:13). Aucun d'eux ne sera perdu (Luc 15:6,9,24). «J'ai gardé ceux que tu m’as donnés, dit Christ au Père, et aucun d'eux ne s’est perdu» (Jean 17:12).

Réjouissez-vous, croyant, votre salut est assuré par l’œuvre parfaite de Christ sur la croix. Dieu l'a attesté en le ressuscitant d'entre les morts. Et l’œuvre d'évangélisation, d’annoncer la bonne nouvelle du salut, n’est jamais en vain.

Nous proclamons l'Évangile à tous, et nous les appelons tous à venir à Christ dans la repentance et dans la foi. Dieu, pour sa part, s’assure de ce qu'ils viennent tous, sans exception. Il exaucera pleinement la prière de son Fils : «Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde» (Jean 17.24).

(«Les Échos de la Vérité», 2e trimestre 1996)

 
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Jude

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