«Que pensez-vous du Christ ?» (Matthieu 22:42)
Le centre et point focal de toute vraie foi se situent dans la connaissance à salut du Seigneur Jésus-Christ.
D'autres choses auxquelles nous prêtons attention, bien qu’importantes en elles-mêmes, sont toutefois secondaires en comparaison de ce but suprême.
Il est pourtant à craindre que beaucoup de gens ne voient pas cette vérité importante et fondamentale.
Par exemple, beaucoup se contentent de se réjouir des bénédictions et des bienfaits qu'on peut retirer de Christ. Ils n'accordent par ailleurs que peu de pensée à leur relation avec sa personne.
D'autres personnes tendent à s’amouracher de devoirs, de pratiques religieuses, et autres choses semblables. Ils ne possèdent pas une dévotion vraiment authentique pour celui que ces choses concernent.
La religion - ne renferme pas la vie
Loin de moi de vouloir diminuer la place de la doctrine dans l’expérience chrétienne. Ceci étant dit, il est indéniable que la vérité peut être froide et dénuée de vie si elle n'est pas reliée à Celui qui est lui-même la «Vérité». Il est possible de se convertir au système de doctrines le plus orthodoxe, tout en demeurant dans la perdition pour l'éternité. La justesse dans la foi est un guide nécessaire pour une piété vitale mais, en elle-même, elle est sans pouvoir.
Les ordonnances que Christ a laissées à son Église sont importantes, mais à quoi riment les formes et les cérémonies religieuses si elles ne nous conduisent pas vers le Seigneur ?
La religion - outil dans les mains de Satan
J'ai la ferme conviction que la religion (c’est-à-dire les efforts de l’homme pour atteindre Dieu par lui-même) est l'un des plus grands outils utilisés par Satan pour aveugler les êtres humains aux besoins de leur âme.
Je précise que je parle de la religion qui dépourvue de Christ et ne se fonde pas sur lui seul.
Dieu ne se soucie pas de combien je possède de la coquille, de la forme, de l'enveloppe, aussi longtemps que je ne suis pas uni au Seigneur de gloire par un lien vital.
Si je me saisis des moyens que Dieu lui-même a donnés et que j’en fais une fin en soi, non seulement je détruis leur vraie raison d'être, mais je détruis aussi mon âme. Après tout, si je me contente d’aimer les doctrines plus que Christ, je ne suis rien de plus qu’un rationaliste. Si j’aime les cérémonies davantage que Christ lui-même, je suis seulement un ritualiste.
Si j’aime mes œuvres plus que Christ, je ne suis qu’un légaliste. Si j’aime l'Église plus que Christ, je deviens sectaire.
Et si j’aime mes expériences plus que Christ, je suis un sentimentaliste.
La religion - centrée sur Christ
La question de laquelle dépend le salut éternel de l’âme n'est pas : «Pensez-vous juste ?», mais : «Que pensez-vous de Christ ?»
J'espère que nous réfléchirons en toute objectivité à cette question cruciale et que nous écarterons tout préjugé.
Bien entendu, dans son état naturel, l'homme ne voit aucune beauté dans la personne de Christ. Les écailles du péché lui aveuglent les yeux à tel point que l'annonce de la croix est une folie pour lui (1 Corinthiens1:18).
En revanche, celui qui est vraiment converti a reçu des yeux spirituels, et ceux-ci lui permettent de voir en Jésus tout ce qui est excellent et glorieux.
Pour le croyant, la personne de Christ est «pleine de charme», comme «le narcisse de Saron», «un lis des vallées», «l'Étoile brillante du matin» et «un pommier au milieu des arbres de la forêt».
Ami lecteur, connaissez-vous Celui dont je parle ? Est-il tout en tout pour vous ? Vous êtes-vous détourné de l'iniquité pour vous attacher à Lui comme à votre seul espoir ? Vous confiez-vous uniquement en son sang et en sa justice pour vous sauver du péché ? Cherchez-vous à Lui plaire dans votre marche quotidienne ? Sinon, puisse le Saint-Esprit de Dieu, qui représente le Seigneur Jésus sur la terre, se plaise à vous détourner de votre sentier de perdition pour révéler Christ à votre cœur !
John Thornbury